EUROLIGUE 2011 – FINALE : LE PANA REPREND SON TROPHÉE

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Le Centrafricain du Pana Romain Sato

 

Déjà sacré il y a deux et quatre ans en Euroligue, le Panathinaïkos a repris son bien en dominant en finale une équipe du Maccabi Tel-Aviv incapable d’imposer sa fougue face à la science grecque.

par Cédric Callier, le 08-05-2011

Le Panathinaïkos a été fidèle à sa tradition des dernières années en remportant l’Euroligue une année impaire, quatre ans après 2007 et deux après 2009. Un sacre logique pour la formation hellène qui aura su imposer son jeu à une équipe du Maccabi Tel-Aviv dont la fougue offensive n’aura jamais réussi à s’exprimer. Le Pana tentait ainsi d’emblée d’imposer son rythme en s’appuyant sur une grosse défense mais le Maccabi, après un petit retard à l’allumage de deux minutes (0-4), trouvait la solution en dégainant de loin avec des tirs primés signés Pnini par deux fois et Eidson (11-11, 6e). Néanmoins, la brusque montée en puissance du tandem Diamantidis-Batiste (11 points à eux deux en trois minutes) dessinait un premier ascendant en faveur de la formation grecque à l’issue du premier quart-temps (15-22). Ascendant qui se confirmait encore quelques instants puisque si Eidson artillait à trois points, Diamantidis lui répondait immédiatement (18-25, 12e). Deux fautes très rapides de Batiste, entraînant la sortie de l’Américain, stoppaient cependant le bel élan hellène et Tel-Aviv, en haussant le ton en défense, parvenait petit à petit à grignoter son retard pour rejoindre les vestiaires avec trois longueurs de débours seulement (30-33).

 Un retour trop tardif
Las, dès la reprise, le Maccabi faisait preuve d’une maladresse terrible aux tirs (7 sur 28 à deux points au bout de 30 minutes, soit 25% de réussite !), tout juste compensée par une intéressante moisson aux rebonds offensifs (9 prises) et un 7/18 à trois points. Cela ne suffisait pas toutefois pour empêcher l’écart de grimper de manière exponentielle. Ainsi, alors que le faux-frère grec Schortsanitis venait de donner l’avantage à Tel-Aviv (36-35, 23e), Drew amorçait un mortel 16-4 en faveur des Grecs (40-51, 29e). Et même lorsque Blu trouvait une solution «from downtown» pour essayer de relancer le suspense, Sato l’imitait, comme pour lui claquer la porte au nez (43-54 à l’entame du dernier acte). Le signe incontestable que le Pana avait la mainmise sur la rencontre, surtout que le Maccabi butait sur cet écart de 10 longueurs en jouant à leur rythme, au maximum des 24 secondes. Et même si les Hellènes gâchaient en route aux lancer-francs et en multipliant les pertes de balle, Tel-Aviv ne parvenait pas à profiter des occasions qu’il obtenait pour relancer véritablement un suspense finalement inexistant, Eliyahu réveillant son équipe trop tard (64-69 à 1’20’’) pour espérer un miracle (70-78 au final)…

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