NBA FINALS 2007 : SAN ANTONIO CHAMPION !

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Frenchman Tony Parker (R) of the San Antonio Spurs holds the MVP trophy with teammate Tim Duncan (L) holding the NBA Championship Larry O'Brien trophy after leading the San Antonio Spurs to their fourth NBA title beating the Cleveland Cavaliers 14 June 2007 after Game Four of the NBA Finals at Quicken Loan Arena in Cleveland, Ohio. The Spurs won the game 83-82 to win the best-of-seven game series 4-0. AFP PHOTO/JEFF HAYNES (Photo credit should read JEFF HAYNES/AFP/Getty Images) ORG XMIT: JTH003

Tim Duncan, Tony Parker et Bruce Bowen, trois des Spurs champions NBA 

Les Spurs champions !

San Antonio n’aura pas attendu un match de plus pour remporter son 4e titre de la dĂ©cennie. D’un coup de balai, les Spurs sont venus Ă  bout de bien tristes Cavaliers la nuit derniĂšre (82-83) avec un Tony Parker Ă©lu MVP.

Par Cédric Callier

Cleveland – San Antonio : 82-83
Pour la 7e fois de l’histoire, des Finales NBA s’achĂšvent par un sweep. Un scĂ©nario cruel pour les perdants, mais qui reflĂšte bien toute l’impuissance d’une formation de Cleveland en panne d’efficacitĂ© offensive et manquant cruellement d’expĂ©rience dans les moments dĂ©cisifs. Auteur d’un double-double (24 points et 10 passes dĂ©cisives), mais le tout Ă©clipsĂ© par une rĂ©ussite au tir catastrophique (10/30, dont 2/7 Ă  trois points), LeBron James ne sera pas parvenu Ă  guider les siens vers un improbable succĂšs, face Ă  une armada des Spurs impressionnante de rĂ©alisme. Car cette nuit, dans une Quicken Loans Arena bondĂ©e et qui voulait croire Ă  un sursis pour ses ouailles, San Antonio n’a pas accompli un grand match offensivement, loin de lĂ . Mais les hommes de Gregg Popovich se sont reposĂ©s une nouvelle fois sur leur dĂ©fense, notamment lors d’un 2e quart-temps qu’ils bouclaient Ă  double-tour (14 points concĂ©dĂ©s seulement). Et en fin de match, quand il s’est agi de conclure, ils n’ont pas tremblĂ©, l’écart final d’une longueur s’avĂ©rant plutĂŽt flatteur pour des Cavaliers jamais en mesure de s’imposer


Si ce n’était lors d’un premier quart oĂč sans un grand Tony Parker, San Antonio aurait pu accuser un retard bien plus consĂ©quent que ce 20-19 venant sanctionner ces 12 minutes initiales. En effet, le tandem Gibson-James, auteur de 11 points Ă  eux deux, posait de sĂ©rieux problĂšmes aux Texans et il fallait attendre le deuxiĂšme quart pour voir les visiteurs prendre la mesure de leurs hĂŽtes. Ainsi, pendant quasiment 4 minutes, les Cavaliers n’allaient pas trouver le chemin du panier adverse, encaissant un 9-0 aux allures funestes (25-30, 18e). Si bien qu’à la pause, San Antonio semblait sĂ»r de son fait aprĂšs avoir contenu la tentative de rĂ©volte des hommes de Mike Brown (34-39). Une assurance renforcĂ©e par un troisiĂšme acte tout Ă  leur avantage, oĂč la barriĂšre des 10 points d’avance Ă©tait franchie Ă  diverses reprises, Gibson sauvant juste les meubles d’un tir primĂ© (52-60). La messe Ă©tait-elle dite ? Pas tout Ă  fait, car Cleveland refusait de mourir de la sorte. Pendant prĂšs de six minutes, c’était alors au tour des Texans de vivre une terrible disette offensive et les Cavs repassaient devant (63-60, 42e). Mais pas pour longtemps, Ginobili inscrivant un 3 points trĂšs prĂ©cieux pour les siens (66-69, 44e). Oberto enchaĂźnait avec 5 points d’affilĂ©e pour le moins inattendu et Cleveland rendait la main (66-74, 46e). Pour le suspense, James plantait bien deux banderilles primĂ©es (79-81, 48e), mais Ginobili ne ratait rien sur la ligne des lancers-francs et assurait le succĂšs des siens (82-83). De mĂȘme qu’un 4e titre en moins de dix ans pour des Spurs qui aiment dĂ©cidĂ©ment les annĂ©es impaires.

L’homme du match :
3 petits points. 3 malheureux lancers-francs rĂ©ussis dans les derniers instants de la rencontre et puis basta ! Dire que Manu Ginobili avait Ă©tĂ© aussi transparent que finalement dĂ©cisif dans le Game 3 n’avait rien d’usurpĂ©. Et connaissant l’orgueil de l’Argentin, il paraissait Ă©vident qu’il ne pouvait rester bien longtemps sur un tel sentiment d’échec
 personnel. Ainsi, comme Ă  chaque fois quasiment depuis le dĂ©but de ces Finales, c’est le Gaucho qui prenait les rĂȘnes de sa formation dans les derniĂšres minutes, pour inscrire 8 points en une minute (pour un total de 27 Ă  8/19 au tir) et avorter la tentative de retour des Cavs.

La stat :
38,1% de rĂ©ussite au tir pour Cleveland. 10/30 pour LeBron James (24 points et 10 passes dĂ©cisives), incapable de rĂ©gler la mire et de mener son Ă©quipe vers une victoire pour l’honneur dans ces Finales. Une nouvelle fois, les Cavaliers se seront heurtĂ©s Ă  un mur en dĂ©fense. Sans un tir primĂ© Ă  la derniĂšre seconde de Damon Jones, ils seraient mĂȘme restĂ©s pour la 3e fois en quatre rencontres sous la barre symbolique des 80 points, symbole de leur impuissance Ă  percer le coffre-fort texan. Pourtant, rayon rĂ©ussite au shoot, San Antonio n’a pas Ă©tĂ© transcendant non plus (42,6%), en particulier dans l’exercice des lancers-francs (20/34, dont 4/10 pour le seul Tim Duncan). Mais dans le money-time, les Spurs ont pu compter sur Manu Ginobili


La nuit de Tony Parker :
TP taille MVP ! Pour la premiĂšre fois de son histoire, la NBA a nommĂ© MVP des Finales un joueur europĂ©en, et ce n’est que justice au vu des prestations du Tricolore lors de ces quatre matches. Avec 24,5 points de moyenne, Parker termine en effet meilleur marqueur des siens et cette nuit, c’est lui qui a mis son Ă©quipe sur la bonne voie en scorant 10 de ses 24 points dans le premier quart, pour permettre aux Spurs de rĂ©sister Ă  la pression des Cavs. Mieux, le Frenchy rĂ©cidivait dans le 3e acte avec 9 points supplĂ©mentaires, dont un tir primĂ© et un lay-up primordiaux. Seule finalement l’ultime pĂ©riode aura Ă©chappĂ© au meneur au dĂ©sormais trois bagues de champion, avec un zĂ©ro pointĂ©. Mais pas de quoi gĂącher la fĂȘte de TP, qui s’ancre un peu plus dans la grande Histoire de la NBA.

Le résultat de la nuit :
Cleveland – San Antonio 82-83 (San Antonio remporte la finale 4-0)

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