BASKET – COUPE DE FRANCE 2013 : LE PARIS LEVALLOIS SAUVE SA SAISON

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Auteur d’une phase retour de championnat catastrophique qui l’a privĂ© de play-offs, le Paris-Levallois termine sa saison sur une bonne note en remportant la Coupe de France contre son voisin de Nanterre (77-74).

3 victoires en 15 matches et des rĂȘves de titre envolĂ©s. Dire que la phase retour du Paris-Levallois en Pro A a Ă©tĂ© difficile relĂšve de l’euphĂ©misme. Heureusement pour Christophe Denis et ses troupes, il leur restait la possibilitĂ© de sauver leur saison en Coupe de France. Le coach avait mis la pression : «Je veux avoir des bonshommes prĂȘts Ă  jouer leur vie sur le terrain». Le technicien, dont l’avenir dans la capitale n’est pas assurĂ©, a Ă©tĂ© entendu. Ses joueurs l’ont en effet emportĂ© Ă  Bercy face au voisin de Nanterre (77-74) pour remporter la premiĂšre Coupe de France de l’histoire du club.

Auteur d’une saison magnifique marquĂ©e par cette finale et une qualification inespĂ©rĂ©e en play-offs, Nanterre a couru aprĂšs le score pendant tout le match mais n’a jamais abdiquĂ©. Plusieurs fois relĂ©guĂ©e Ă  -10, la JSF est mĂȘme revenue Ă  un petit point Ă  deux minutes du buzzer (68-67) grĂące Ă  Chris Warren (15 pts), meilleur marqueur des Verts derriĂšre David Lighty (20 pts, 4 rbs). Mais un panier improbable d’Antoine Diot (11 pts, 5 rbs, 5 pds) et les efforts conjuguĂ©s de Sean May et Jawad Williams (12 pts, 6 rbs) ont permis au PL de ne pas connaitre une nouvelle dĂ©sillusion cette saison.

Ce joli lot de consolation, Paris le doit en grande partie Ă  May, auteur d’un match Ă©norme (21 pts, dont 15 en 1Ăšre MT, 13 rbs, 5 pds) et logiquement Ă©lu MVP. «La situation n’était pas Ă©vidente. Mes joueurs ont trouvĂ© les ressources mentales pour aller au-delĂ  de la frustration nĂ©e de la non-qualification pour les play-offs. Je suis trĂšs fier d’eux»,  savourait au micro de Sport + Christophe Denis aprĂšs ĂȘtre redescendu de la table de marque sur laquelle il Ă©tait montĂ© pour crier sa joie devant des supporters parisiens en dĂ©lire. Antoine Diot, lui, n’avait qu’une envie, «faire la fĂȘte». Histoire d’évacuer un peu plus une frustration qui ressurgira sans doute quand mĂȘme lorsqu’il regardera les play-offs Ă  la tĂ©lĂ©vision dans dix jours…

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