Auteur d’une phase retour de championnat catastrophique qui l’a privé de play-offs, le Paris-Levallois termine sa saison sur une bonne note en remportant la Coupe de France contre son voisin de Nanterre (77-74).
3 victoires en 15 matches et des rêves de titre envolés. Dire que la phase retour du Paris-Levallois en Pro A a été difficile relève de l’euphémisme. Heureusement pour Christophe Denis et ses troupes, il leur restait la possibilité de sauver leur saison en Coupe de France. Le coach avait mis la pression : «Je veux avoir des bonshommes prêts à jouer leur vie sur le terrain». Le technicien, dont l’avenir dans la capitale n’est pas assuré, a été entendu. Ses joueurs l’ont en effet emporté à Bercy face au voisin de Nanterre (77-74) pour remporter la première Coupe de France de l’histoire du club.
Auteur d’une saison magnifique marquée par cette finale et une qualification inespérée en play-offs, Nanterre a couru après le score pendant tout le match mais n’a jamais abdiqué. Plusieurs fois reléguée à -10, la JSF est même revenue à un petit point à deux minutes du buzzer (68-67) grâce à Chris Warren (15 pts), meilleur marqueur des Verts derrière David Lighty (20 pts, 4 rbs). Mais un panier improbable d’Antoine Diot (11 pts, 5 rbs, 5 pds) et les efforts conjugués de Sean May et Jawad Williams (12 pts, 6 rbs) ont permis au PL de ne pas connaitre une nouvelle désillusion cette saison.
Ce joli lot de consolation, Paris le doit en grande partie à May, auteur d’un match énorme (21 pts, dont 15 en 1ère MT, 13 rbs, 5 pds) et logiquement élu MVP. «La situation n’était pas évidente. Mes joueurs ont trouvé les ressources mentales pour aller au-delà de la frustration née de la non-qualification pour les play-offs. Je suis très fier d’eux», savourait au micro de Sport + Christophe Denis après être redescendu de la table de marque sur laquelle il était monté pour crier sa joie devant des supporters parisiens en délire. Antoine Diot, lui, n’avait qu’une envie, «faire la fête». Histoire d’évacuer un peu plus une frustration qui ressurgira sans doute quand même lorsqu’il regardera les play-offs à la télévision dans dix jours…