BASKET / TOURNOI DE LONDRES – DAY 2 : LA FRANCE À L’ARRACHÉ

batum-australie.jpgAu terme d’un match compliqué, marqué par quelques approximations, les Bleus se sont fait violence pour arracher un court mais rassurant succès face à l’Australi (71-67). Place à la Chine jeudi. 
Les matchs face aux Australiens ne sont jamais une partie de plaisir. Sortis vainqueurs des deux dernières confrontations face aux Français, les « Boomers » donnent toujours du fil à retordre aux basketteurs tricolores. Cette deuxième journée du tournoi de Londres l’a confirmé. Avec une équipe largement remaniée, composée de leurs meilleurs éléments laissés au repos face à la Chine mardi, les hommes de Brown ont offert aux Bleus une opposition solide et musclée à laquelle le cinq majeur tricolore a répondu sans vraiment briller. En témoigne cette victoire étriquée qui, comme face à la Grande-Bretagne le veille, ne s’est dessinée que tardivement (71-67). On pourra tout de même objecter que les Bleus n’ont pas disputé cette rencontre dans les meilleures conditions.
 
L’avant-match a en effet été marqué par l’annonce de la blessure de Ronny Turiaf à la main gauche. Voilà le pivot des New York Knicks officieusement (en attendant l’annonce officielle jeudi) forfait pour l’Euro. Et l’entame des Bleus a finalement été à l’image de cette journée. Terne. Les Australiens se sont donc rapidement retrouvés devant au tableau d’affichage. Le temps de digérer et de régler la mire au shoot, les Bleus ont fini par prendre les devants les devants à la fin du premier quart-temps (15-11). Dès lors, les Bleus ne lâcheront plus cet écart minime tout au long du match. Quelques approximations dans le jeu tricolore et des relâchements coupables à des moments-clés de la rencontre ont permis aux Australiens de ne jamais laisser filer la rencontre sans jamais pour autant vraiment inquiéter les Bleus. Ce succès permet aux coéquipiers de Tony Parker d’exorciser encore un peu plus la déroute espagnole. A défaut de briller, l’équipe de France gagne. C’est bine là l’essentiel.

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