FINALE NCAA 2013 : LOUISVILLE AU PARADIS

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Devant 75 000 spectateurs, Louisville a conquis le troisième titre de son histoire en NCAA en dominant Michigan. Ce qui permet à son entraîneur, Rick Pitino, d’entrer un peu plus dans l’histoire du basket universitaire américain. 

Sur le banc de touche de Louisville, Kevin Ware arbore un magnifique sourire. Ses coéquipiers ont tenu leur promesse. Après sa terrible fracture de la jambe lors du match contre Duke (85-63) il y a une semaine, tous lui avaient certifié qu’ils iraient chercher le titre pour lui. Pour lui, mais aussi pour Rick Pitino, leur mythique entraîneur entré un peu plus dans l’histoire du basket universitaire en devenant le premier à remporter un titre NCAA avec deux universités différentes (17 ans après celui conquis avec Kentucky). Mais pour cela, les Cardinals auront dû venir à bout d’une courageuse et accrocheuse équipe de Michigan.

Michigan débute bien pourtant…

Il faut dire que les Wolverines n’avaient plus goûté au bonheur de disputer une finale depuis 1993 et une cruelle défaite pour Chris Webber et compagnie en fin de match contre North Carolina. Ceci expliquait peut-être leur appétit d’entrée de match. Emmené par son meneur vedette, Trey Burke, Michigan se détachait d’emblée (0-5), puis gérait cet avantage (11-17, 7e) avant de remettre un coup d’accélérateur grâce notamment à l’inattendu Spike Albrecht (33-21, 16e). Sentant le danger, Pitino posait alors deux temps-morts salvateurs en l’espace de moins d’une minute…

… Mais Luke Hancock change la donne

En effet, en plus de casser le rythme adverse, cette double interruption avait le mérite de réveiller les Cardinals. Et plus particulièrement leur sixième homme, Luke Hancock, qui prenait feu en inscrivant 14 points en moins de trois minutes, dont un parfait 4 sur 4 derrière la ligne à trois points. Assommés par un tel passage et une telle réussite, les Wolverines ne devaient qu’à deux lancer-francs de Glenn Robinson III de rejoindre les vestiaires en tête (37-38). Mais pour Michigan, le ver était déjà dans le fruit.

Dès le retour des hostilités devant un public aux anges (75 000 spectateurs !), la défense de Louisville posait ainsi de plus en plus de difficultés à Trey Burke (24 points au final) et consorts. Et même si les débats demeuraient équilibrés au tableau d’affichage (60-58, 31e), imperceptiblement, les Cardinals prenaient l’ascendant. D’autant plus quand Russ Smith, après avoir passé jusqu’alors son match à arroser (3/16 au tir), réglait la mire et que Peyton Siva (18 points) le relayait. Avant que logiquement l’estocade ne soit pas portée par Hancock (22 points), de son cinquième tir primé de la soirée (76-66). Cette fois, Michigan rendait les armes (82-76) et Louisville pouvait célébrer le troisième titre de son histoire. Au grand bonheur du meurtri Kevin Ware.

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