Vincent Poirier, ancien joueur de Bussy, va jouer en NBA à la rentrée [INTERVIEW]

Vincent Poirier, ancien joueur de Bussy-Saint-Georges, va jouer aux Boston Celtics à la rentrée. Interview du nouveau joueur de la franchise NBA la plus titrée.

Pourquoi avoir choisi le club de Bussy pour débuter ?
Je suis originaire de Guermantes où on vivait avec ma famille. Le club de Bussy avait bonne réputation et disposait de bonnes infrastructures. Donc pourquoi aller chercher ailleurs ce que tu as sous la main ? En plus ça s’est bien passé au final. J’avais fait le bon choix.

Comment en êtes-vous arrivé au basket à l’âge de 17 ans ?
En fait, au départ, je jouais au foot et j’étais fan du PSG. Et puis mes potes faisaient aussi du basket. Vu que j’étais grand, ils m’ont pris avec eux. J’ai fini par aimer ça. J’ai pris le virus et depuis, je ne suis toujours pas guéri.

Qu’avez-vous appris au sein de ce club ?
L’encadrement était vraiment bien. Ils prenaient soin de nous (les jeunes). Ils avaient vraiment la passion du basket et savaient te la transmettre. Tout en gardant le respect et l’envie de se dépasser. Ça a été une très bonne école pour moi.

Possédez-vous encore des accroches avec le club de Bussy ?
Oui je suis resté en contact avec les entraîneurs et président du club. Quand mon agenda me le permet, je viens volontiers passer un petit moment avec les jeunes. En accord avec le club, il y a quelques affiches de moi encore là-bas. Je dois sans doute être un exemple pour beaucoup de jeunes basketteurs et ça fait vraiment plaisir.
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Après avoir grandi et joué en région parisienne, comment avez-vous vécu votre nouvelle vie au Pays Basque ?
D’abord c’était un beau challenge sportif. Pour la première fois, un club étranger me voulait. D’autant plus que Vitoria est une belle équipe qui joue les premiers rôles en championnat d’Espagne et surtout en Euroligue.
Ensuite, j’avoue que ça n’a pas été facile tout de suite mais j’y étais préparé. Le basket là-bas, c’est de la folie. C’est très familial et festif. Les deux ans passés à Vitoria ont été pour moi une expérience enrichissante et valorisante. J’y ai rencontré des joueurs de haut niveau, un staff très professionnel et un engouement de tous les instants des supporters.

Comment s’est passée votre signature aux Boston Celtics et comment l’avez-vous vécue ?
Comme tout joueur de basket français, le Graal c’est l’équipe de France et la NBA. C’est le plus gros championnat du monde. Quand mon agent m’a dit qu’ils me voulaient (Celtics de Boston) j’étais comme un gamin devant le sapin de Noël. Une fois que c’était confirmé, tu penses forcément à tous les efforts produits pour en arriver là. Tu penses aussi et surtout à tous ceux qui t’ont aidé, encouragé, engueulé pour ton bien.
Mais je ne suis qu’au début du chemin. Il me reste à démontrer que je ne suis pas là par hasard. Je vais travailler encore plus dur encore plus fort pour atteindre tous mes objectifs.

Justement, quels sont vos objectifs avec les Boston Celtics ?
J’ai beaucoup d’ambition mais j’ai aussi beaucoup de lucidité. La concurrence va être rude. Me fondre dans l’équipe, respecter les plans de jeu de l’entraîneur et tout donner sont mes premiers objectifs. Si je suis aux Celtics, c’est pour tout gagner avec eux.

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