VINCENT POIRIER : « LA NBA EST DEVENU UN OBJECTIF »

Vincent Poirier a participé à la Summer League sur l’invitation du Magic d’Orlando.
Vincent Poirier, pivot du Paris-Levallois

« L’opportunité était trop belle. » Vincent Poirier ne l’a donc pas laissée passer. Sélectionné, comme l’été dernier, en l’équipe de France A’pour une tournée en Chine, le pivot du Paris-Levallois (Pro A) a finalement décliné l’invitation pour s’envoler de l’autre côté de la planète. Direction les Etats-Unis pour toucher du doigt le monde de la NBA. Parti début juin avec ses partenaires Giovan Oniangue (testé par Dallas) et Louis Labeyrie (New York Knicks), l’un des grands espoirs du basket tricolore (22 ans, 2,12 m) est rentré dimanche, après avoir participé à la Summer League sur l’invitation du Magic d’Orlando.

La Ligue d’été américaine est un rendez-vous incontournable où, tous les mois de juillet, les franchises NBA testent de jeunes joueurs draftés (déjà recrutés) ou non mais à fort potentiel. « En général, l’objectif est de décrocher un contrat. Moi, je voulais surtout découvrir ce que c’était, me frotter à la concurrence et me montrer aussi un peu », confie le natif de Clamart. L’une des révélations de la saison de Pro A s’est mise en valeur en terminant un match avec 10 points et 11 rebonds.

Il a découvert le basket à la fin de sa 17e année

« Apparemment, les coachs étaient contents, confie-t-il. C’était une superbe expérience. Tout le monde est sympa et tout est pris en charge. Tu n’as qu’à penser à prendre tes chaussures. J’ai pu discuter avec Evan (Fournier, Orlando) ou Rudy (Gobert, Jazz de l’Utah). Cela m’a permis aussi de progresser en anglais, mais le soir j’étais content de regarder un film en français (rire). » Même une facture téléphonique plus salée que d’habitude n’a pas contrarié sa bonne humeur. Vincent Poirier connaît en tout cas une trajectoire vertigineuse, lui qui n’a découvert le basket qu’à la fin de sa 17e année. Il y a même quelques mois encore, il jouait en N 1 avec le Centre fédéral tout en étant licencié au Paris-Levallois.

« C’est vrai que ça va vite pour moi, sourit l’international junior, qui s’est aussi invité dans le même temps aux camps d’entraînements des San Antonio Spurs, en présence de Tony Parker, et des Dallas Mavericks. Je sais que j’ai encore plein de choses à apprendre. Mais après cette expérience, la NBA est devenue un objectif de carrière. J’ai pu me mesurer à des joueurs et j’ai pu me rendre compte de mon niveau. Dans l’immédiat, je suis au Paris-Levallois (où il est sous-contrat), mais j’espère bien retourner à moyen terme aux Etats-Unis. Car une fois que tu y as goûté… »

Julien Lesage
12 juillet 2016, 7h00 | MAJ : 12 juillet 2016, 6h1

Le Parisien

 

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