Ce sport d’adresse nécessite une bonne forme physique, un esprit d’équipe et le sens de l’observation.
Un peu d’histoire
Sport opposant deux équipes qui n’ont pas de place déterminée sur le terrain, le basket-ball a été imaginé en 1890 par James Naismith, un pasteur canadien installé aux États-Unis, pour entraîner des étudiants en éducation physique pendant l’hiver. Il baptisa lui-même ainsi cette activité consistant à faire passer un ballon à travers un anneau placé à plusieurs mètres du sol (3,05 m dans les catégories adultes). L’engouement a été très rapide aux États-Unis et le basket-ball est aujourd’hui l’un des sports les plus pratiqués de la planète, rivalisant avec le football en termes de popularité.
Âges de début… et de fin
Les enfants peuvent s’initier dès 4 ou 5 ans au baby-basket : sorte de jeu de basket-ball avec un unique panier central haut d’un mètre cinquante. C’est de toutes façons un sport de jeunes, en raison des accélérations permanentes. C’est également l’un des seuls sports que l’on peut pratiquer seul afin de progresser.
À partir de 50 ans, les médecins conseillent le plus souvent de renoncer à la compétition, mais pas forcément au jeu.
Contre-indications
Il n’existe pas, pour les spécialistes, de contre-indication particulière à la pratique du basket-ball. Il faut cependant être attentif aux éventuels problèmes cardio-vasculaires (le coeur est plus sollicité qu’au football) ou articulaires, comme dans tous les autres sports. Dans tous les cas, un certificat de non contre-indication doit être délivré par un médecin pour obtenir sa licence.
Bénéfices pour la santé
Le basket-ball est un sport collectif peu violent. Il permet notamment de développer l’endurance, la maîtrise de soi, la résistance et l’adresse. La plupart des muscles sont sollicités. Cette activité est à la fois bénéfique pour le coeur et le souffle, à condition que le pratiquant s’adonne régulièrement à un entraînement complet comportant de la course à pied. Elle favorise la souplesse des articulations et améliore la coordination des mouvements. Mais attention, il est indispensable de bien s’échauffer avant de jouer, de s’hydrater régulièrement et de bien se couvrir une fois la partie terminée.
Par ailleurs, il ne faut pas négliger l’aspect psychologique : le fait de jouer en équipe permet de développer le côté relationnel, notamment chez les enfants, et décomplexe ceux qui se trouvent trop grands.
Enfin, comme tout sport collectif, le basket fait appel à l’esprit d’équipe. Il nécessite également un bon sens de l’observation, un esprit d’anticipation et de la tactique.
Problèmes les plus fréquents
Les traumatismes les plus fréquents sont les entorses de la cheville, en cas de mauvaise réception d’un saut. Les doigts sont également touchés lors de contacts avec le ballon ou le panier. Et, même si le basket-ball n’est pas un sport de contact, les chocs entre joueurs sont fréquents et responsables de multiples contusions.
Beaucoup de basketteurs de haut niveau jouent sans aucune protection. Il en existe néanmoins pour les chevilles, qui se lacent au-dessus de la chaussette. Et les spécialistes conseillent de solidariser le troisième et le quatrième doigt avec un sparadrap placé à la hauteur de la deuxième phalange. Cela assure une meilleure stabilité des doigts sans altérer l’adresse du joueur.